D’histoire récente, elle ne dévoile pas de patrimoine architectural particulier. Ses paysages côtiers, faits de plages, de calanques et de falaises, ont en revanche de quoi attirer les touristes. Al Hoceima vit justement au rythme des saisons touristiques. Passé l’été, elle redevient paisible jusqu’au printemps.
Partir à Al Hoceima
CET ÉTÉ, LA VILLE A PEINÉ POUR CONTENIR LES FLUX DES VACANCIERS
LES HÔTELIERS «RECRUTENT» BIEN AU-DELÀ DE LA CLIENTÈLE MRE
L’INFRASTRUCTURE ET L’ANIMATION (FESTIVALS) ONT AMÉLIORÉ L’ATTRACTIVITÉ
CET ÉTÉ, LA VILLE A PEINÉ POUR CONTENIR LES FLUX DES VACANCIERS
LES HÔTELIERS «RECRUTENT» BIEN AU-DELÀ DE LA CLIENTÈLE MRE
L’INFRASTRUCTURE ET L’ANIMATION (FESTIVALS) ONT AMÉLIORÉ L’ATTRACTIVITÉ
Comme un peu partout dans les zones côtières, les plages d’Al-Hoceima ont été prises d’assaut par des vacanciers cet été. Ces touristes ne sont pas que des MRE, «enfants du pays ». L’animation dans la région attire de plus en plus des nationaux. Reste à améliorer la capacité hôtelière, encore trop étroite
Entre Al-Hoceima d’avant le séisme de 2004 et celle d’aujourd’hui, la ville a tout simplement changé de visage et d’ambitions. Elle retrouve à nouveau son effervescence estivale grâce à l’afflux de touristes. Cette nouvelle «attractivité, la ville la doit aussi aux nombreux programmes de requalification urbaine et d’infrastructures.
Le port maritime qui permet d’assurer trois liaisons hebdomadaires avec le sud de l’Espagne est l’un des points d’attraction de la ville. L’aéroport, la rocade routière, reliant Oujda à Tanger, tout cela améliore la connectivité avec le reste du pays. Reste à achever la voie reliant la capitale du Rif à Taza et à lancer une zone industrielle attractive pour les MRE et les industriels.
Pour répondre aux besoins de la vision du développement touristique 2020, l’Agence nationale des ports a lancé, au cours de cet été, le projet de réalisation d’une nouvelle zone de plaisance au niveau du port de la ville. Un port avec une jetée aux normes: ouvrage de séparation, zone technique et une cale de mise à l’eau. Une infrastructure en mesure d’assurer 200 places sur pontons avec création d’un port à sec offrant 150 places supplémentaires. Idem pour la construction d’un complexe touristique sur la plage Quemado, qui est déjà opérationnel et qui doit s’inscrire dans une approche environnementale.
L’intérêt accordé au secteur touristique ne peut se faire au détriment des activités de pêche qui fait vivre des milliers de familles de la région.
De tels programmes de développement ont déjà porté leurs fruits puisque la population d’Al-Hoceima triple en été, à 200.000 habitants contre 60.000 le reste de l’année. Une aubaine pour les hôteliers, restaurateurs, gargotiers, cafetiers et différents commerces notamment les produits d’artisanat. A tel point que tous les hôtels de la ville ont affiché complet durant la première quinzaine d’août. Impossible de trouver une chambre même à double prix. Idem pour les appartements de location. Un deux pièces cuisine frôle facilement les 1.200 dirhams le jour. Une attente qui doit inciter à repenser l’offre touristique de la ville tout en la dotant d’infrastructures évolutives et adaptables. « Il est temps qu’Al-Hoceima bénéficie d’un accompagnement particulier, à l’instar de Saïda et Marchica», avance Ahmed Saidi, un professionnel du secteur. Et si certains touristes peinent à trouver un logement en haute saison, les professionnels se frottent les mains. «Pour la seule journée du 12 août, j’ai dû m’excuser auprès d’une soixantaine de touristes qui sont venus pour louer une chambre», précise de son côté le réceptionniste d’un hôtel. A l’origine de cet engouement, les ressortissants marocains résidant à l’étranger originaires du Rif ainsi que des milliers de touristes nationaux qui sont de plus en plus attirés par la destination. Plus de 10% des MRE, (par rapport à la même période de 2012) originaires de cette région, ont préféré passer les vacances de l’Aid Al Fitr aux côtés de leurs familles. De son côté, le festival de la ville commence à mieux communiquer sur Al-Hoceima. Les différentes stars qui animent chaque nuit la place Mohammed VI drainent leurs propres fans. Il suffit de rappeler à ce propos que le gala de Chab Khaled a provoqué une «pagaille » à la gare routière. Des centaines de personnes qui ont fait le déplacement n’ont pu trouver un moyen de transport pour retourner chez eux.
Comme un peu partout dans les zones côtières, les plages d’Al-Hoceima ont été prises d’assaut par des vacanciers cet été. Ces touristes ne sont pas que des MRE, «enfants du pays ». L’animation dans la région attire de plus en plus des nationaux. Reste à améliorer la capacité hôtelière, encore trop étroite
Entre Al-Hoceima d’avant le séisme de 2004 et celle d’aujourd’hui, la ville a tout simplement changé de visage et d’ambitions. Elle retrouve à nouveau son effervescence estivale grâce à l’afflux de touristes. Cette nouvelle «attractivité, la ville la doit aussi aux nombreux programmes de requalification urbaine et d’infrastructures.
Le port maritime qui permet d’assurer trois liaisons hebdomadaires avec le sud de l’Espagne est l’un des points d’attraction de la ville. L’aéroport, la rocade routière, reliant Oujda à Tanger, tout cela améliore la connectivité avec le reste du pays. Reste à achever la voie reliant la capitale du Rif à Taza et à lancer une zone industrielle attractive pour les MRE et les industriels.
Pour répondre aux besoins de la vision du développement touristique 2020, l’Agence nationale des ports a lancé, au cours de cet été, le projet de réalisation d’une nouvelle zone de plaisance au niveau du port de la ville. Un port avec une jetée aux normes: ouvrage de séparation, zone technique et une cale de mise à l’eau. Une infrastructure en mesure d’assurer 200 places sur pontons avec création d’un port à sec offrant 150 places supplémentaires. Idem pour la construction d’un complexe touristique sur la plage Quemado, qui est déjà opérationnel et qui doit s’inscrire dans une approche environnementale.
L’intérêt accordé au secteur touristique ne peut se faire au détriment des activités de pêche qui fait vivre des milliers de familles de la région.
De tels programmes de développement ont déjà porté leurs fruits puisque la population d’Al-Hoceima triple en été, à 200.000 habitants contre 60.000 le reste de l’année. Une aubaine pour les hôteliers, restaurateurs, gargotiers, cafetiers et différents commerces notamment les produits d’artisanat. A tel point que tous les hôtels de la ville ont affiché complet durant la première quinzaine d’août. Impossible de trouver une chambre même à double prix. Idem pour les appartements de location. Un deux pièces cuisine frôle facilement les 1.200 dirhams le jour. Une attente qui doit inciter à repenser l’offre touristique de la ville tout en la dotant d’infrastructures évolutives et adaptables. « Il est temps qu’Al-Hoceima bénéficie d’un accompagnement particulier, à l’instar de Saïda et Marchica», avance Ahmed Saidi, un professionnel du secteur. Et si certains touristes peinent à trouver un logement en haute saison, les professionnels se frottent les mains. «Pour la seule journée du 12 août, j’ai dû m’excuser auprès d’une soixantaine de touristes qui sont venus pour louer une chambre», précise de son côté le réceptionniste d’un hôtel. A l’origine de cet engouement, les ressortissants marocains résidant à l’étranger originaires du Rif ainsi que des milliers de touristes nationaux qui sont de plus en plus attirés par la destination. Plus de 10% des MRE, (par rapport à la même période de 2012) originaires de cette région, ont préféré passer les vacances de l’Aid Al Fitr aux côtés de leurs familles. De son côté, le festival de la ville commence à mieux communiquer sur Al-Hoceima. Les différentes stars qui animent chaque nuit la place Mohammed VI drainent leurs propres fans. Il suffit de rappeler à ce propos que le gala de Chab Khaled a provoqué une «pagaille » à la gare routière. Des centaines de personnes qui ont fait le déplacement n’ont pu trouver un moyen de transport pour retourner chez eux.
